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"Pour tout cela et plus encore,
Pour la solitude des rois."
Coeurs enroués s’abstenir.
 
C’est la crise identitaire, ça danse le swing dans les artères et le cha-cha-cha chez ta grand-mère. J’ai mal d’un autre temps, ça me gratte la peau glabre. Où sont mes harmoniques ? Où sont passées mes claves ? J’ai la peau creuse. Ca me démange les membres fantômes. Je suis un être rond. Je suis un être sec. Je n’ai plus jamais chaud et je me cache souvent.

Mais parfois je suis là, me voici, je suis revenue, ça fait un bail, comment vas-tu, comment va la famille ? Alors comme ça tu ne montes plus à cheval et tu as vendu ton violon, pas très cher, l’archet était usé et tu avais le menton suant, à chacun sa jeunesse, à chacun ses scolioses. As-tu gardé mes missives ? As-tu l’autre côté de nos échanges épistolaires ? C’est une plongée dans les eaux troubles du passé, dans la vase et la puanteur, je sais, mais sois gentil, soulève quelques pierres et gratte un peu dans la mousse, je crois que ma santé mentale est cachée dans les algues.

Les jolis poissons sont les plus venimeux. J’ai peur du noir, des dits et des non-dits. Allons-y quand même. Ne ris pas. Ne t’avise pas de pleurer. Tu peux grincer des dents. Elles sont un peu jaunes. C’est sans doute le tabac ou la violence ou la mauvaise bile. Je t’aime encore parfois. Parfois je ne t’aime plus. Tu n’as pas d’odeur. Comme tu es pauvre ! Ce n’est pas une critique. J’aime bien quand tu fais la moue. Refais-la. Où vas-tu ?

Dans les algues. Ca pique. J’ai quand même chaud. Tu as pensé à la lampe de poche. Tu penses à tout. Je ne suis pas sûre d’avoir envie d’être ici. Je n’aime pas quand tu es sévère et sérieux. Fais la moue. Qu’est-ce que c’est, dans tes mains ?

Les algues. Je regarde les algues avec les yeux ronds, avec les yeux grands. Pardon, mais je n’y vois rien, tu sais bien que je pleure pour rien, pour un rien, et même dans l’eau. Tu me laisses cinq minutes ? Je me cache souvent et souvent c’est maintenant. Ne bouge pas, je reviens.

  


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