Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
e


x

u.
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

s.

"Pour tout cela et plus encore,
Pour la solitude des rois."
Lundi (23/11/15)
Des étoiles, des étoiles
Barbara. Quel cynisme, ce prénom. 
paume soubresaut 18:09 convulsions.
Mercredi (04/11/15)
Lenteur radioactive

Au pays des êtres humains délicieux j'ai rencontré de quoi passer l'hiver. Elle est jolie, elle a les traits fins. Elle a sans doute deux ou trois enfants à son effigie. J'imagine qu'elle leur donne du lait et des petits morceaux de viande. Ce sont ses chatons. Ensemble ils se lèchent les babines et gazouillent et s'enroulent dans des tissus moelleux. Elle prend soin de leur peau et ils ont une bonne pâte dentifrice qui les aide à rester blancs. Ils sentent la lessive, le pain et le gazon. Je suppose qu'elle fait de l'Ashtanga. D’ailleurs, parfois, je la regarde, je ne l'écoute pas, je l'imagine faire le triangle inversé dans sa buanderie. Je ne devrais pas.

Nous jouons aux échecs tous les mardis. Elle a, comme moi, c'est l'évidence, Mercure exalté en Vierge. Ça se voit dans sa façon de peser les mots sous le palais. Ça se voit dans sa façon d'articuler ses questions en céramique. Elle est douce et gentille ; dans son ciel, ça brille d'eau et d'air ; tout le monde peut respirer. Elle sait me regarder sans suspicion.

Je passe mes doigts sur la reine. Je joue toujours avec ma reine ; elle fait toujours comme moi. Parfois je prends huit coups d'avance et tous mes pions vont au front. Elle joue aussi ses huit pions. Ça fait un mur de petits soldats entre nous. Je promène ma reine derrière mes pions. Elle surveille ses ouailles. Ça peut durer des heures.

Parfois je lui parle et je suis le ministre de la défense. Je compte les victimes, j’énumère les pertes civiles, j’ai les paupières tombantes, je parle bas, lentement, ça ne me touche pas. Parfois je lui parle et je suis l'avocat révolté. Je gesticule dans les plis de ma robe, je proteste en brandissant l’index, je bondis, je roule des yeux outrés. Parfois j’ai des choses à lui dire mais je suis cachée dans mes doigts ou dans mes genoux. Je pèse de tout mon poids sur un vieux cric rouillé pour décoller mes lèvres sèches. Elles cassent, elles saignent, elles vaille que vaille en première ligne. Je fais rage mais juste avant que tout se dérobe, elle prend doucement le cric et le range dans un grenier. Elle préconise la guerre sans arme.

Quelle douceur. Je ne suis pas sûre qu’on passe l’hiver.
 
paume soubresaut 16:46 convulsions.
Mardi (03/11/15)
À la santé des vers

Je pète les plombs alimentaires. Je m'affame et me gave et m'affame. Je me savonne l'intestin. Je me beurre les gencives. Je digère ce qui ce régurgite. J'ingurgite ce qui se recrache. Je tousse ce qui s'avale. Un petit sablé curcuma-thé vert ? Un maki camphre-lavande ? Un risotto de capucines ? Savoure la bouchée du gastronome. Déguste l'amuse-bouche du gourmet qui a l’éternité. C'est le temps des délices.


Hume ce bon vin. Flaire. Renifle. C'est un balsamique. Huit caudalies. Tu sens la résine ? Et la finale végétale ? Reconnais les essences. Le mariage du frêne et de la baie. Trempes-y les lèvres. Apprécie cette charpente. Quelle robustesse ! Quel équilibre ! C'est l'ultime nectar. Il finit dans le crachoir.

Je t'ai apporté des groseilles. Et voici quelques pommes. C'est l'abondance dans mon jardin. J'ai des brassées à n'en savoir que faire. Croque donc dans cette pulpe fraîche. C'est le bonheur de la campagne. Ça te plaît ? Je te remercie. J'ai la main verte. Je parle à mes plantes. Puis je leur donne du Roundup. Je t'ai préparé une tarte au gluten et un gratin plein de lactose. Je t'ai cuit du pain OGM et un rôti aux antibiotiques. Et comme dessert, un ballotin de pralines à l'huile de palme. Quel festin ! Fais donc honneur à ma becquetance. Mange !

Je mange. La répugnance est à l’œuvre. La mécanique putrescente se met en marche. Les déchets passent dans le sang. Les fluides empestent. Les entrailles sont infestées. Les fèces stagnent dans le bassin. L'ammoniac contamine les vaisseaux. La crasse universelle se décompose au fond de moi. C'est le temps des dégoûts.

paume soubresaut 14:47 convulsions.
Vendredi (30/10/15)
Brumaire chimère

Maman ne veut pas me dire son secret. Elle creuse un terrier et range avec obstination sa dure tête d'autruche à l'intérieur. Elle laisse dépasser ses pattes par le petit trou, pour prendre le soleil. Je peux y nouer un bracelet, je peux y étaler de la crème. Je peux lui inventer un destin en lisant dans sa paume. Mais si je lui montre ses ongles rongés d'un air triomphal, elle déguerpit dans ses cavités sous-terraines. On ne peut pas la suivre : les pièges qu'elle sème dans son dédale sont très dangereux. Ils protègent son secret.


Un chaman dans un rêve me l'a confié. Il a dit qu'elle avait tempêté et piétiné, qu'au lieu de partir elle avait crié pour qu'il s'en aille, avec ses vapeurs d'encens qui lui rappelaient les cathédrales. Elle a craché qu'elle ne savait pas lire et qu'elle ne savait pas écrire. Qu'elle avait toujours préféré les grands gestes sincères aux petites agitations des bourgeois. Qu'au lieu de faire ses devoirs, elle se construisait un corps fort et souple. Qu'elle avait un complice et qu'il était mort et que c'était de sa faute d'être mort et de l'avoir laissée toute seule sans les lettres et sans l'énergie qu'il faut aux anarchistes pour assumer leur courage. Ensuite le chaman a fait l'erreur des guérisseurs et maman-huître est rentrée dans sa coquille.

Je n'aime pas les guérisseurs. Ils se trompent souvent. Ils sont toujours convaincus que ce qui est sec a besoin d'eau. Quand ils voient quelque chose qui dépasse, ils rabotent. Quand ils voient quelqu'un qui déborde, ils cantonnent. Quand ils me voient, ils me poncent. Ils me prennent une dent, un kyste, une bactérie qu'ils n'aiment pas. J'en connais qui brûlent des plaies, j'en connais qui jouent du ciseau dans l'intimité des autres. J'en connais qui sabotent toute la journée. Je n'aime pas ces apôtres du bien-être qui aseptisent avec bonne conscience. Je les voudrais tourmentés. Je les voudrais dans le doute. Je voudrais qu'ils soient leur propre père et l'enfant de personne. Je voudrais au moins qu'on s'ignore jusqu'à la fin des temps.

paume soubresaut 13:37 convulsions.
Jeudi (22/10/15)
Régressions
ou La densité du chou

Regarde-toi dans le miroir après avoir pleuré. Regarde tes cils mouillés et tes vaisseaux explosés. Regarde ! Regarde ces petits yeux ratatinés qui font semblant. Regarde tes yeux minuscules qui rétrécissent encore ! Regarde ! Regarde comme ils disparaissent sous tes paupières grasses. Regarde ces petites fentes, ces crevasses qu’on dirait faites pour recevoir le courrier du diable. Regarde ! Regarde comme tu ne peux écarquiller ! Même grand ouverts ils sont minuscules. Tu mériterais d’être aveugle.

Tu mériterais d’être aveugle. Tu mériterais le strabisme, l’albugo, la cataracte. Tu mériterais l’uvéite et le trachome et des kératites à répétition et un glaucome dur comme de l’os ! Tu mériterais l’oeil vitreux, l’oeil poussiéreux, l’oeil terne. Tire tes yeux du fond du lavabo, tu verras !

Essaie de sourire, si tu ne me crois pas. Regarde le rictus malade qui se dessine dans ta peau molle. Regarde comme tes dents se cachent sous tes lèvres blafardes, regarde comme tes molaires regrettent d’exister ! Elles pourrissent à vue d’oeil.

Soutiens ton regard dans la vitre. Plonge dans la faille. Tu crois vraiment que tu contribues à la bonne vibration de cette planète ? Tu crois vraiment que tu gagnes ton pain, ton eau, tes rations d’oxygène ?

Un peu de bon sens, que diable !  

paume soubresaut 13:42 convulsions.
Mercredi (21/10/15)
Variations fongiques
On ne peut pas plus oublier l’amanite. Un soir sur la rive il fait bleu. Je regarde les vagues et les vagues me reviennent. Elles sont douces dans mes yeux et surettes sur ma langue. Un soir sur la berge il fait ocre. Les chiens s’étouffent de chaleur, halètent, fétides, halètent. Ils ont la dignité de leur race. Un soir le rivage se dilate. Les stigmates craquent, les plaies suppurent, les vertèbres se fêlent. Un soir plus de fleuve. 

 N’apprenez pas à nager. N’apprenez pas la survie. 

 On ne peut plus jouer sans savoir, on ne peut plus jouer sans raison. On a sept ans et c’est trop tard. Un matin dans la chambre il fait doux. Le livre au bout du bras raconte une belle histoire. Le croissant fleure le beurre par les coins du plancher. Un matin dans le lit il fait joie. Une dent de lait a cédé et il neige et il neige et l’hiver enchanteur. Un matin dans les draps il fait tendre. La flanelle sent bon les rêves et la peau lisse. C’est l’enfance savon d’un siècle qui finit bien. Un matin le tapis se souvient. Il est rouge peur, rouge non, rouge féroce. Il s’alourdit, tu l’écrases, il s’empèse et se rebelle. Tu déglutis. Tu t’engloutis. 

 Buvez donc la bonne eau des cloaques. Les dépôts saumâtres. 

 On ne peut pas mettre sa vie dans un flacon. On est volatile, on s’est échappé. J’ai dormi à Athènes une tristesse végétale et noué à Paris une aigreur animale. J’ai claqué à Grenade des dents amoureuses et mordu à Stockholm des joues venimeuses. Mais l’Europe est un mythe, une bisque amère, un château de sable. À Bruxelles, je l’expectore. 

Pensez-y en couvant vos angines. Vos petites otites.
paume soubresaut 16:37 convulsions.
Mardi (20/10/15)
Mycètes
On ne peut pas faire un whist avec les morts, on ne peut pas rejouer les scènes forestières qui nous ont tant plu. Une nuit dans la sylve il fait bon. La mousse nous aguiche, on se laisse déchausser. Une nuit dans la futaie je fais l’arbre. J’enfonce mes racines et mon tronc est très dur et mes branches dans le ciel. Une nuit dans les bois s’épaissit. Des humains grognent et des humains creusent et des humains tirent. Une nuit plus de forêt.



Pensez-y en mangeant vos champignons. Vos petits bolets.

paume soubresaut 15:38 convulsions.
Jeudi (15/10/15)
Un deux trois plancton
Je suis là, je suis revenue. Tout est beau et le soleil, viens, on s’en fout des algues. On fait des ombres chinoises ? Quand tu serres les poings, tu fais des palourdes. Quand tu ouvres une main, tu fais du relief. Avec mon pouce je peux excaver le fond de tes coteaux. Si tu ouvres deux mains, tu t’envoles. Si mon pouce disparaît, je suis la palourde. Avec d’autres doigts, je suis des gueules cassées. Tu souris, tu ressac, tu fais des vagues noueuses. Fermons tous nos poings, retirons-nous dans la conque.

C’est un peu rêche. C’est d’un nacre écoeurant. Tu veux ressortir, tu veux qu’on retourne dans les algues. Je ne veux pas. Tu veux. Je ne veux pas. Qui va s’asseoir, qui va plier ?

Je n’aime pas plier. J’ai décidé qu’on sortait. Je remonte. Toi, tu vas où tu veux.

L’oxygène aérien est meilleur pour nos poumons. Tu t’es rallié à ma cause. Tu aimes bien l’azote. On respire mieux. On est des graines d'amphibies. Des batraciens sans-papiers de l’interlope gouffre.

Parle-moi un peu de toi. Il ne faut pas que je te garde figé dans le souvenir. Tu es vivant, tu es mouvant. Tu aimes la nourriture des Chinois ? C’est visqueux. Ils mettent du sébum pour lier la sauce. C’est médicinal. Ca fait pousser les cils. Ne mange pas ça. Mange du bout des lèvres. Mange froid. Je t’écoute. Tu vas parfois à l’opéra. Tu mets ton costume bleu nuit et tu te pavanes dans ta chevelure. Tu reluques ? Je suis sûre que tu reluques. Tu es un reluqueur. Qu’est-ce que tu préfères, à l’opéra ? Moi, j’aime bien les plafonds. J’aime bien les balustrades. J’aime bien les clameurs. La musique ? Je ne sais pas. Je n’écoute pas. Je me fie aux détails.

Toi, tu observes. Je sais que tu observes. Tu es un observateur et tu a tout vu. J’aimerais tant que tu n’aies rien vu. Mais tu observes. Tu as tout saisi, tout classé et tout rangé. Dans tes archives, on apparaît pour toujours. Quelque part. Pour toujours.

Rends-les moi. Rends-moi tout ce dont tu as le souvenir. Laisse-moi disparaître de toi. Arrêtons d’être amis. Lâche-moi l’épaule. Rends-moi notre amitié. Recrache ton gingko, vomis ton poisson gras, mets du Valium dans ta perfusion, assomme-toi en intraveineuse, voilà, prends de l’Alzheimer, des fleurs de Bach, de la noix muscade, fais quelque chose !

Tu es parti. Où es-tu ? Reviens. J’ai besoin de l’hellébore.

  
paume soubresaut 14:47 convulsions.
Mercredi (14/10/15)
Coeurs enroués s’abstenir.
 
C’est la crise identitaire, ça danse le swing dans les artères et le cha-cha-cha chez ta grand-mère. J’ai mal d’un autre temps, ça me gratte la peau glabre. Où sont mes harmoniques ? Où sont passées mes claves ? J’ai la peau creuse. Ca me démange les membres fantômes. Je suis un être rond. Je suis un être sec. Je n’ai plus jamais chaud et je me cache souvent.

Mais parfois je suis là, me voici, je suis revenue, ça fait un bail, comment vas-tu, comment va la famille ? Alors comme ça tu ne montes plus à cheval et tu as vendu ton violon, pas très cher, l’archet était usé et tu avais le menton suant, à chacun sa jeunesse, à chacun ses scolioses. As-tu gardé mes missives ? As-tu l’autre côté de nos échanges épistolaires ? C’est une plongée dans les eaux troubles du passé, dans la vase et la puanteur, je sais, mais sois gentil, soulève quelques pierres et gratte un peu dans la mousse, je crois que ma santé mentale est cachée dans les algues.

Les jolis poissons sont les plus venimeux. J’ai peur du noir, des dits et des non-dits. Allons-y quand même. Ne ris pas. Ne t’avise pas de pleurer. Tu peux grincer des dents. Elles sont un peu jaunes. C’est sans doute le tabac ou la violence ou la mauvaise bile. Je t’aime encore parfois. Parfois je ne t’aime plus. Tu n’as pas d’odeur. Comme tu es pauvre ! Ce n’est pas une critique. J’aime bien quand tu fais la moue. Refais-la. Où vas-tu ?

Dans les algues. Ca pique. J’ai quand même chaud. Tu as pensé à la lampe de poche. Tu penses à tout. Je ne suis pas sûre d’avoir envie d’être ici. Je n’aime pas quand tu es sévère et sérieux. Fais la moue. Qu’est-ce que c’est, dans tes mains ?

Les algues. Je regarde les algues avec les yeux ronds, avec les yeux grands. Pardon, mais je n’y vois rien, tu sais bien que je pleure pour rien, pour un rien, et même dans l’eau. Tu me laisses cinq minutes ? Je me cache souvent et souvent c’est maintenant. Ne bouge pas, je reviens.

  
paume soubresaut 16:37 convulsions.
Jeudi (26/10/06)
bas-bleu

De temps en temps d'ardoise, je m'assieds Potemkine et j'écris cuirassée guerres et calvhaires et passion d'un christ Matthieu, mon brave, ma chère cousine marions-nous et soufflons des mouflons des mouflettes, ils seront beaux et hémophiles nous irons en Russie. Les moines posent l'oreille sur le bas ventre de Bukowski, je m'assois Polonaise et j'attends porte-avions l'Iroquoise suppliciée la ricaine sanctifiée il n'y a pas d'entrée en matière nous cracherons leurs os de verre. Nous croiserons des bas-bleus, décroiserons langue pipée l'épisode ´der des der´ et jouerons les salauds aux fins de conseils de nos supplices inachevés. Éviderons la grande soif et le pas grand-chose, mes douzes doigts crochus dans le fronts figés de nos oncles en feu.

Mentionner la misandrie, ou le pilori d'un Irlandais de vingt-deux. Être à 3%. Avoir des doigts en or.



À force de ne pas être née en mégalopole je me suis rendue impardonnable, ce qui m'évita qu'on se donne la peine de m'offrir l'expérience du bras cassé, l'ombre de la fausse dentition, puis l'outrecuidance de la beauté, et le pays miséreux. Si je m'exalte, àh l'ahtrhophie, je ne connais rien aux nuances à l'harmonie, je peins des lettres l'un beau comme un film noir et bleu l'autre fin de palette. dégradation, primaire, il faut à la place des journaux prendre des officiels, personne ne lutte face à caligula et les nouveaux restaurants de paris. Ne sais pas très bien comment vous dire toutes les chevilles cassées ronflantes en les murs où je maudis à croches ouvertes insomnie climat insomnie. Je parle français, c'est tout.

Par-dessus tout : vos crimes, je les veux.






Puisque c'est ce qu'on attend, nos ancêtres, nos proches parents, étaient des gens modernes, connaissaient tous les moulins et mouraient les ongles faits. Mon père était un petit brigand de feu l'Etna, ne parlait pas allemand de ses doigts d'or, et troquait l'élégance d'une redingote contre ma mère, petite-fille d'espagnole, sportive borgne et optimiste, et tous les deux trouvaient plaisant de s'en aller faire un tour du monde sur une coque de bois. Mais les jambes au cou d'une menace de sept balles et ans, la rotation eut lieu en périmètre restreint, le bois pourrit, l'océan amer aussi.

Dans la course on croisa Rigaut, le miroir au travers de la face, qui énuméra pour notre bon plaisir d'enfants de lait. Des dents ? Des dents. Des ongles ? Des ongles. Cheveux ? Cheveux. Des doigts ? Pas un. Des pas ?
Il est bien su qu'on va sans ça.

De tous les Jack qu'on nous fit voir, on retint aussi l'éventreur, très distingué de l'évidence, et le grand autre, `même si je me laisse pousser la barbe`, l'homme en perdit le goût de l'eau. Reviendrions à peut-être.

[ils tournaient une manivelle et Chaplin dansait et nos ancêtres, nos proches parents, se riaient.]




Dans un coin de mon éparse, il y a mille fois le ton juste. Que je ne trouve jamais. Thank You Satan. Il y a des lignes de métros, quelques hommes célèbres, des disques rayés, des peintures mortes, l'image d'un oncle au front figé qui savait naviguer. Dans les tunnels aussi, mon émission allemande préférée, que je vis un soir de petite joie aux ventres rouges. ´Des filles de joie, des hommes de peine.´ Des balles perdues dans les vieux champs de tirs fleuris aux petits printemps. Les plus belles voix de femmes. Et des cartes.

Je suis très exigente et je n'ai pas d'angles.

paume soubresaut 18:21 convulsions.
Skin


Version  XML  - Cette page est peut-être encore valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.